03/08/2014
A L’AUBE TOURMENTÉE
Crédit photo: http://sergecar.club.fr/cours/temps3.htm
A L’AUBE TOURMENTÉE
Au miroitement prétentieux des mots,
Il cherche dans l’écriture le moyen de dire l’indicible.
Chaque mot est pesé à revenir sans cesse sur des phrases
Qui se déplient, se renouvèlent encore, à nouveau,
Parfois s’étirent et se réinventent.
Mais le danger est grand que l’écriture se substitue
Au monde sans jamais parvenir à l’imiter .
A l’aube tourmentée de ses écrits fragmentaires
Bouillonne un turbulent ressac de mots
Aux fragrances savoureuses qui offrent l’essence
D’un plaisir coulant d’une plume-émotion,
Jusqu’à marquer la page au réel de merveilles
Dans la prise de conscience au pouvoir subversif.
P. MILIQUE
11:10 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, aube, tourmenter, miroitement, prétentieux, chercher, écriture, moyen, dire l'indicible, schéma, réconciliation, peser, avenir, revenir, indépendance, déplier, jachère, renouvellement, parfaire, étirementinventif, danger, substitution, monde, parvenir, prothèse, imiter, fragmentationbouillonner, turbulence, ressac, fragrance, savoureux, offrir, essence, plaisir, coulure, plume, dérive, arquer la page, réel, merveille, prise de conscience, pouvoir subversif, mettre en valeur, ambivalence
18/07/2014
UN VOYAGE PARTAGE 4
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
UN VOYAGE PARTAGE
4
Cette femme est magnifique et fondamentale qui l'enjoint, dans le partage
D'un singulier voyage, à ne toujours extraire que l'essentiel d'un émerveillement
Toujours éprouvé, dans l'intense douceur veloutée de la dimension humaine
L'âme ardente et embrasée comme un poème de brûlures à jamais torche vive.
S'il lui était donné de savoir un jour écrire des histoires,
Il aimerait que cela se fasse sous forme de conte moderne.
Ce serait un joli trait de fraîcheur disposer avec générosité
Sur l'aube inspirée et sans limite des nombreux jours à venir.
Auprès d'elle il se remettrait, sans compter, tant aux arcs-en-ciel
Qu'aux moineaux virevoltants au-dessus d'un paysage champêtre,
Définitivement convaincu qu'à deux il est plus aisé d'être quelqu'un.
(FIN)
P. MILIQUE
10:31 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, femme, magnifique, fondamental, enjoindre, parfaire, séculaire, voyeur, nudité, extraire, essence, émerveillement, éprouver, intensifier, doucereux, velouté, dimension humaine, âme ardente, embrasé, poème, brûlure, battre en brêche, torche vive, donateur, donation, joli, trait, fraîcheur, disposer, générosité, aube, inspiration, sans limites, nombre, jour à venir, remettre, sans compter, arc-en-ciel, moineau, virevoltant, au-dessus, paysage champêtre, dédinition, convaincu, aisé, erratique
24/06/2014
L’ABJECT
L’ABJECT
Sensation lumineuse et acide
D’une image qui n’existe pas,
Telle une illusion vomissant l’angoisse
D’un regard sans regard,
M’affligeant cependant la grimace révoltée
D’une absence définitive.
Terrible douleur.
L’abject dans l’éternité, c’est… l’absence.
P. MILIQUE
11:15 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, abject, abjection, ennemi, image, existence, suc, illusion, vomir, angoisse, aimer, salaud, regar, affliger, claquette, trottoir, minuit, grimace, révolte, absence, définition, terrible, douleur, pendule, éternité, formalité, aube, crépuscule, noctambule, conciliabule, cocotte, cocktail, oiseau, mépriser, genou, adoration, faire la cour, poule aux oeufs d'or
05/03/2014
EN AUBE D’HUMANITÉ
Photo empruntée sur ce site qu'il faut absolument visiter:
http://keloise2630.blogspot.com/
EN AUBE D’HUMANITÉ
C'est à la suite de ce moment définitif où le jour baisse
Dans le brouillard dense d'une nuit inconcevable...
Promiscuité plutôt troublante avec cet éclairage différent
Qui, dans la violence sourde du monde,
Hésite encore, perturbée, à envisager le pire.
Comprendre la complexité du réel au dédale propre du rêve,
Le laisse affaibli par le joug d'une gêne qui frôle la crispation
D'être engluée au magma de l'énorme déflagration.
Pris dans l'aura inépuisable du souvenir,
Un tissu de mémoire lui propose des sensations fortes,
Hachées, inachevées dans la profondeur altière de la solitude.
Il devient alors impératif de ne pas s'obstiner dans l'erreur,
Et d'apprécier combien, entre l'homme et le monde,
Martèlera toujours le galop effréné de l'imagination.
Aussi, sous le manteau apprêté des apparences,
S'ébroue, éblouissant, l'inattendu d'une lucidité retrouvée
En aube d'humanité simplement belle de sa singularité,
Affirmant la présence à demeure de la force de la pensée.
P. MILIQUE
12:47 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : aube, humanité, définitif, brouillard, inconcevable, promiscuité, troublantéclairafe, différence, violence, hésitation, perturbation, envisager, complexité, dédale, rêve, joug, gêne, crispation, frôlement, engluer, magma, déflagration, inépuisable, souvenir, mémoire, sensation, hacher, inachevé, profond, altier, solitude, impératif, obstination, erreur, marteler, galop, imagination, apparence, éblouir, inattendu, lucidité, singularité, affirmation, force, pensée
03/03/2014
ÉTERNELLE LOTERIE
ÉTERNELLE LOTERIE
A l'éternelle loterie de la vie
Se recueille d'un geste distrait
La légèreté éteinte de l'horizon.
Le plaisir goutte à goutte
Des sourires tard dans la nuit
Invitent au voyage abandonné
Jusqu'au repère inaccessible d'une étoile.
Il reste tant à explorer encore
Sur la cime absolue de nos rêves
Avant que la vie ne s'arrête brusquement
Sans que jamais n'advienne l'aube arc-en-ciel.
P. MILIQUE
17:30 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : loterie, vie, distraction, légèreté, horizon, plaisir, sourire, voyage, repaire, inaccessible, étoile, exploration, sommet, absolu, rêve, aube, arc-en-ciel
13/02/2014
CHARLOTTE DELBOT: "ENVOI"
CHARLOTTE DELBOT
"ENVOI"
Poèmes lus par
CLOTILDE DE BAYSER
Références in: "MESURE DE NOS JOURS" © Minuit 1971
Charlotte Delbo naît en 1913 à Paris. Elle adhère à la Jeunesse communiste en 1932 et rencontre Georges Dudach en 1934, qu'elle épouse. Assistante de Louis Jouvet, de 1938 à 1941, jusqu'au départ du comédien, en mai 1941, pour une tournée en Amérique latine. Avec son mari, elle entre dans la Résistance en 1941 et fait partie du « groupe Politzer », responsable de la publication des Lettres françaises dont Jacques Decour était rédacteur en chef. Ils sont arrêtés le 2 mars 1942 et Georges Dudach sera fusillé au Mont Valérien, le 23 mai 1942, à l'âge de 28 ans. D'abord incarcérée à la Santé, à Paris, elle est transférée à Romainville, le 24 août 1942, avant d'être déportée à Auschwitz, par le convoi du 24 janvier 1943 - un convoi de 230 femmes dont elle racontera le destin, après la guerre. Elle est l'une des 49 femmes rescapées de ce convoi et portera, le reste de sa vie, le numéro 31661 tatoué sur le bras. Par la suite, elle est envoyée à Ravensbrück le 7 janvier 1944. Libérée par la Croix-Rouge le 23 avril 1945, elle est rapatriée en France en passant par la Suède. Après la guerre, Charlotte Delbo travaille pour l'O.N.U. puis, à partir de 1960, au C.N.R.S., devenant la collaboratrice du philosophe Henri Lefebvre. Elle mourut à Paris en 1985.
Poèmes choisis par Lorette Nobécourt Prise de son Djaisan Taouss Montage Anne-Laure Chanel
00:24 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : : au magma présent de l'écriture, marie richeux, thomas vinau, polaroid, son of dave, signature, plumage, passer en revue, bâtard, côtoyer, tordre le cou, montreur d'ours, réjouissance, rendre familier, wiels, espace d'art contemporain, bruxelles, fermeture, librairie, publication, vaut le détour, bonheur, caractériel, informatif, complémentaire, supplémentaire, binome, connaissance, prière, pardonner, muscle, vêtir, tumultueux, squelette, quinconce, explorateur, hommage, avignon, mourir, mendiant, salut, aurore, aube, livide, mont valérien, sang, trio espérenza
09/02/2014
AVEC L’ÉNERGIE D'UNE VAGUE 2
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
AVEC L’ÉNERGIE D'UNE VAGUE
2
Avec l'énergie de la vague, la pensée s'énonce en bribes,
Premiers ressacs aboutis d'une vie en dérive
Dont la rédaction de nouveaux fragments
Le contraint à plonger dans l'inconnu des certitudes
D'éléments maintenant exposés à l'ultime lumière.
Strates démesurées chutant en des ténèbres-refuge
Dans l'ascendance qu'anxieux il interpelle
Telle une aube nouvelle éclairée d'un soleil infini.
(FIN)
P. MILIQUE
09:39 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, fred trognon, vaguemestre, penseur, penser, énoncer, annonciateur, étoile, premier, ressacs, aboutir, vie, dérive, rédiger, rédaction, nouveau, frament, contrainte, contraignant, plongée dans l'inconnu, certitude, certifier, élémentaire, alimentaire, maintenir, maintenance, exposer, ultime, ultimatum, lumière, strate, stratifier, démesure, chuter, ténèbres, refuge, ascendance, anxieux, interpellation, interpeller, aube, neuf, éclairage, éclairer, soleil, infini
20/01/2014
INTERROGATION ÉCRITE 2
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
INTERROGATION ÉCRITE
2
J’écris par amour, sensibilité, sensualité.
Pour ne pas faire injure au silence, ni à la nuit.
J’écris pour survivre
Pour passer le temps, je veux dire le tamiser. Parce qu’écrire est aussi un moyen d’entrer en solitude.
J’écris pour éloigner la souffrance, peut-être pour lutter contre la mort, pour rester en vie.
Pour me reconstituer, me percer à jour. Pour sortir de l’impasse.
J’écris pour oublier que je vais mourir.
Pour m’inventer un remède qui ne ressemble pas au mal.
Parce que j’aime bien polir la douleur comme une pierre précieuse.
J’écris par insatisfaction et pour rester en état d’insatisfaction
Pour me convertir, excédé d’utopie, en cette ligne sortie de l’aube qui enlace les lettres sur le papier.
Pour refermer sur moi les parenthèses jadis ouvertes.
J’écris pour vous faire parler.
J’écris parce que je crie!
(FIN)
P. MILIQUE
09:05 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, interrogation écrite, écrture, par amour, sensibilité, sensualité, faire injure, silence, nuit, survivre, passer le temps, tamiser, moyenne, entrer, solitude, cloîtrer, éloigner, souffrance, lutter, mortifère, rester en vie, reconstituer, reconstruire, mettre à nu, percer à jour, sortir de l'impasse, boire pour oublier, mourir, inventer, remède, ressemblance, mal, diable, démon, satan, lucifer, aimer, polir, douleur, pierre précieuse, instisfaction, frustration, en l'état, convertir, excipient, utopie, ligne, sortie de secours, aube, enlacer
30/12/2013
LA FAUSSE LENTEUR DU SABLIER
LA FAUSSE LENTEUR DU SABLIER
Dans la béance quotidienne, l’amour revêtu de ses habits neufs
A brusquement éclaté comme le tonnerre dans un ciel sans sérénité
Entraînant le vacillement général d’un réel déjà prêt à s’effriter.
Désormais, le regard libéré se porte sur d’autres horizons à inventer.
Des échos résonnent baignant l’existence dans une lueur d’aube neuve,
Suggérant que la réalité peut être réversible et l’impensable possible.
Teinté d’inexorable cependant prévisible, naît une zone de vie ambiguë,
Mélange d’insatisfaction désabusée et d’une vive déception née de l’attente
Provoquant la nécessité d’entreprendre l’introspection du tréfonds violenté.
Déjà multi-couturé de cicatrices inexpliquées, rescapé de vives brûlures,
De fissures de l’âme et de fractures d’esprit, il doit s’agripper du cœur
Aux miettes d’un bonheur en pointillé dispersé dans le miroir des choses.
Alors que le tumulte s’agite à l’intérieur en proie à un violent désordre,
Le jour charrie son lot de souffrances fragmentées dans un éclat de reflet
Tandis que la vie, immarcescible, persiste avec la fausse lenteur du sablier.
P. MILIQUE
09:52 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, faux, faussaire, sablier, lenteur, béance, quota, amour, revêtir, habit neuf, brusquerie, éclater, tonnerre, ciel, sérénité, entraîneur, vacillement, généralité, réel, apprêter, s'effriter, désordonné, regard, libération, armistice, se porter, horizon, invention, écho, raisonner, baignade interdite, baigneur, lueur, aube, neuf, suggérer, réversible, impensable, mythomane, sadique, teinture, inéxorabilité, prévisible, naître, zone franche, ambiguë, corrompre, mal baisé, mélange, insatisfaction
28/12/2013
DELIT DE FEMMES
Ce texte a été écrit en humble résonance aux "Délits de Femmes" composé et chanté par cet artiste munificente qu'est VALHERE !
http://www.youtube.com/watch?v=yRREsDccA2A
DÉLIT DE FEMMES
Dans le petit matin, aux heures où la ville fait sa toilette.
C'est le moment où l'homme se soustrait à l'autre Dame
Pour revenir, un peu piteux, auprès de la sienne.
Il se sait un peu usurpateur
Et de ce fait n'est pas fier de son délit.
Mais enfin...
«Et c'est beau le cri des femmes/ Qui râlent à l'aube au pas des portes/ Aux amants qu'elles chassent/ Et qui emportent/ Les heures mortes dans leur lit.»
Les lèvres qui reconnaissent sa peau l'enlace et l'étreint.
Irrépressible élan qui offre l'intimité fougueuse
De baisers non soustraient à l'autre, pense-t-il.
Baisers voraces et terriblement charnels.
De là naît la musique lumineuse de jours à venir
Où l'existence, revigorée, se farde de beauté.
L'homme s'était fondu à sa Dame.
Après avoir humé une dernière fois
Le parfum unique exhalé des corps repus,
Il consent à revenir auprès de celle
Qui aura passer la nuit sans lui.
La porte s'est fermée, étouffant ainsi
Le dernier cri du corps qui l'aurait fait rester.
Il songe à toutes ces heures déployées dans l'infini nocturne,
Au voile épais de la lune en deuil des étoiles.
Au pli de sa mémoire à vif, il s'invente
D'autres routes de braises où s'incendient les sens.
«Et c'est beau le cri des femmes/ Qui râlent à l'aube au pas des portes/ Aux amants qu'elles chassent/ Et qui emportent/ Les heures mortes dans leur lit.»
Il tourne le dos et s'en va là où il doit aller.
Il le fait doucement, avec précaution.
Il ne faudrait pas que ses rêves se brisent
Dans les spasmes de l'obscurité qui s'éteint.
Cependant l'homme, dans sa faiblesse,
Ne résiste pas aux remords qui pointent.
Au sortir de la nuit trop blanche,
Le regard incertain confirme l'aube blafarde.
Et il comprend soudain, avec netteté,
Que le sens n'existe jamais qu'au travers de la quête.
Il n'est pas fier de son délit,
Car il se sait misérable imposteur.
Il s'allonge auprès de la femme,
La légitime. La sienne. Du moins le croit-il.
Au vrai, mais bien sûr il l'ignore,
Il vient de trouver une place encore chaude
Auprès de la maîtresse d'un autre
Qui, dans la fusion des corps
Savait si bien, avec délicatesse, la redessiner.
«Et c'est beau le cri des femmes/ Qui râlent à l'aube au pas des portes/ Aux amants qu'elles chassent/ Et qui emportent/ Les heures mortes dans leur lit.»
P. MILIQUE
17:52 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : toilette, usurpateur, délit, râle, amants, mort, lèvres, enlacer, étreindre, irrépressible, intimité, fougueux, baisers, vorace, charnel, musique, lumineux, existence, farder, beauté, humer, parfum, repus, consentir, corps, infini, nocturne, lune, deuil, étoile, mémoire, braise, incendie, précaution, spasme, obscurité, faiblesse, résistance, remords, aube, blafard, misérable, imposteur, légitime, ignorance, maîtresse, fusion, délicatesse, humour, humoriste
26/11/2013
LE SOURIRE
LE SOURIRE
D’abord c’est un éblouissement.
L’enchantement est immuable.
Il y a ce sourire qui éclaire ton visage
D’un éclat mystérieux et merveilleux de tendresse.
Présence pure et irréelle.
Image douce et réconfortante
Qui offre les armes nécessaires pour affronter l’avenir.
Qui fait don d’étincelles d’une beauté envoûtante de sensualité.
Un sourire étoilé, toujours à fleur de rêve.
D’une sincérité fraîche et absolue,
Désarmant de pureté et d’extrême générosité,
Qui protège de l’inattendu
Et donne de l’amour sage et fou comme deux synonymes.
Un sourire d’ambre et de velours d’une justesse frémissante,
Caressant comme une main.
Qui dégage autant de chaleur qu’un parfum..
Qui affiche ta féminité essentielle, ta beauté de femme.
C’est un sourire à l’élégance définitive,
Annonciateur d’aubes nouvelles.
Un sourire comme un oiseau de nuit qui converse en silence.
Ce sourire-là exprime un amour puissant et lumineux.
Ce sourire-là, incomparable et complice, est le tien.
Mais ce sourire parfois se retire.
Il devient alors d’une immense fragilité
Et se désintègre progressivement.
Le beau sourire maintenant se voile de crépuscules subits.
Il laisse désormais transparaître
L’insondable mélancolie qui l’habite.
Il n’est plus qu’une lumière indécise
Qui dit la face sombre et désespérante de l’existence.
Il n’est plus qu’un sourire qui cache mal la cruauté des blessures reçues,
Parce qu’on ne cache pas mieux une cicatrice qu’un secret.
C’est un sourire qui dit l’espoir effrité,
Le regret de l’astre disparu,
La nostalgie de l’étoile aimée.
Il s’accroche avec l’énergie du désespoir
Aux merveilles passées de rêves obsolètes
Et se consume au soleil noir de la mélancolie.
Il entre en survivance aux racines de la souffrance et de la folie.
C’est un sourire plein de nuit.
Un sourire qui n’en est plus un.
Qui devient une absence.
Quoi de plus terrible qu’un sourire enfin ?
Ce sourire-là, c’est le tien !
Et j’attends avec lui que le jour
Se lève sur de nouveaux soleils.
P. MILIQUE
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12:43 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : eblouissement, enchantement, visage, mustérieux, merveilleux, tendresse, pur, irréel, douceur, arme, affontement, avenir, étincelle, beauté, envoûtement, sensualité, sourire, étoile, fleur, rêve, sincérité, absolu, désarmé, extrême, générosité, inattendu, amour, sagesse, ambre, velours, frémissant, caresse, parfim, féminité, élégance, aube, silence, complice, fragile, désintégration, crépuscule, mélancolielumière, désespoir, cruauté, blessure, cicatrice, secret, regret, astre, nostalgie
21/11/2013
LA PROMESSE D'UN FUTUR ÉCLATÉ
Caricature de René Schickele par Ludwig Meidner en 1913.promesse,fi
LA PROMESSE D'UN FUTUR ÉCLATÉ
C'est quoi un homme qui écrit avec son sang ?
C'est d'abord un homme qui souffre,
Et puis qui cherche aussi.
Qui fuit la lenteur des jours,
Meurtri de désirs désespérés
Et d'attentes muettes.
Absurdement.
Il se consume en confessions
Brûlantes et douloureuses
Comme autant de feux
Trop longs à s'éteindre.
L'expérience déjà lui a dit
Quelle farce pitoyable est la vie.
Alors, dans le silence insolent
Et solitaire de certaines nuits,
Il part, désabusé un peu,
A la rencontre problématique
D'un univers fugitif.
Beaucoup de persévérance
Dans ses mots charbons,
Des mots qui, nourris d'inéluctable,
Se teintent de brume, d'ombre et d'opaque.
Les mots d'une aube incertaine
Qui ne se lève jamais.
Sauf sur la promesse d'un futur éclaté...
Un homme qui écrit avec son sang,
C'est un homme qui restitue sa douleur.
Un autodidacte obscène et absolu
Qui délivre sa prose de survivant
Où le rire désincarné s'étouffe aussitôt, mort-né,
Tel celui, malsain, d'un aliéné
Dont l'esprit déchiré laisse périr les couleurs.
P. MILIQUE
12:08 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sang, souffrance, désir, confession, brûlant, farce, silence, insolence, nuit, univers, fugitif, persévérance, opaque, aube, autodidacte, obscène, douleur, mort-né, malsain, aliéné, promesse, futurologue, écrire, souffrir, recherche, lenteur des jours, meurtrir, désespérance, attentes, muet, absurdité, se consumer, confesser, brulure, endolori, feu, étreindre, expérimenter, expérimental, dirction, farcir, impitoyable, solitair, parfaire, désabusement, rencontre