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25/11/2013

RÉALITÉ SOUFFRANTE

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RÉALITÉ SOUFFRANTE


Au mur, les portraits de ces femmes enfermées avec,
Aux abords de la composante apparente de leurs visages,
La sinistre cache imposée qui semble les avoir dépouillées de toute personnalité.
Frontière surréaliste avec une humanité
Que l’on croirait définitivement promise à l’aridité.

Nous nous retenons trop souvent de hurler nos doutes.
Ceux, si indiciblement troublants et dérangeants qu’ils devraient,
Véhémence en fusion,
Allumer des incendies d’inquiétude et exacerber l’exacte sensation
De la lourde menace qui pèse sur nous tous.

Au mur, les portraits de ces femmes enfermées.
En comprenons-nous vraiment toute la signification ?
Il y a là, nous le savons, de quoi nourrir de nombreuses et intarissables réflexions.
Et nous rendons fréquemment compte d’injustifiables comportements.
Mais peut-on se satisfaire en de telles extrémités de nos faibles objections
Obscures, et parfois même cachées ?
Non! Alors nous devons, pour le moins, garder cet œil intransigeant
Qui cristallise toute la réalité souffrante.

Chacun se lasse inévitablement à naviguer dans le foisonnement
Souvent confus et agaçant d’une mauvaise conscience
Placée d’abord sous le signe du non accomplissement.
Dans la quête rassembleuse et pourtant solitaire,
Chaque individu avance à tâtons
Le long des franges accidentées de ses abîmes intérieurs.
Dans l’horreur intime de s’éprouver, souffrance ultime,

Étranger parmi les hommes.



Nous savons cependant avoir hérité d’irréfragables devoirs.
Alors, pourquoi ne nous éveiller que lorsque l’absurde exacerbé
Dans lequel nous vivons devient trop révoltant ?
Où quand s’exposent trop de manques, trop de fêlures,

Pour respirer encore avec légitimité dans une telle société,
Et que dans ces fissures trop connues de tous se glisse l’inéluctable du silence,
De l’errance et du traumatisme qui installe la mort.

Au mur, les portraits de ces femmes enfermées avec,
Aux abords de la composante apparente de leurs visages,
La sinistre cache imposée qui semble vouloir les dépouiller de toute personnalité.

Et, fixés dans les vôtres, leurs yeux suffocants de désespérance
Qui implorent d’attentes à devenir libres.
Comme ces mots là...



P. MILIQUE


23/11/2013

UN DÉCHIRANT SOLEIL NOIR

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UN DÉCHIRANT SOLEIL NOIR

Lorsqu’il ne reste plus rien pour colmater
Les brèches de l’existence et compenser le désert de jours,
S’impose alors comme unique alternative
La fréquentation ambiguë des couches épaisses de la nuit.

Dans ces nuits de désespérance
La mélancolie est là, insidieuse,
Prompte à ouvrir en grand les bras
De ses larges zones dépressives,
A l’intérieur desquelles existe le sentiment diffus
D’une terrible méprise qui,
Au cœur de cauchemars mouvants,
Nous laisse vacillants au bord du gouffre.

C’est une situation extrême
Qui nous rend incapable d’ordonner notre pensée,
De retrouver l’improbable sérénité.
Avec l’affreuse sensation d’un cœur qui rétrécit,
Et s’assèche d’une vie qui crève en silence
Dans l’oubli d’un perpétuel naufrage.
Emmurés dans la solitude et le chagrin,
On se perd dans des brumes de détresse
Jusqu’à souhaiter être suffisamment lâche
Pour plonger de manière délibérée dans le néant,
Afin de nous immerger dans les affres du vide
Et y rencontrer le calme mérité d’un apaisement sensoriel.
Enfin !

L’abîme, dans certaines conditions,
Est peut-être un réel moment d’hypnose.
C’est en tout cas un déchirant soleil noir,
Un pur fragment d’angoisse.

De tels abysses de tristesse peuvent-ils vraiment exister ?
Oui !
Mais c’est inacceptable…



P. MILIQUE

   
 

22/11/2013

LA VIE EST UN TORRENT QUI CHARRIE DE LA BOUE....

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LA VIE EST UN TORRENT QUI CHARRIE DE LA BOUE....


La vie est un torrent
Qui charrie de la boue.
Un univers où chacun dans sa misère
est seul à cristalliser ses souffrances.
Où ne s'exprime plus que le langage du désenchantement.
Et c'est la lente descente dans un puits signifié en toile de fond de nos errances,
vieilles complices taciturnes,
Jusqu'à l'embrasement inévitable au magma fusionnel
de nos haines et de nos rancœurs.

Voilà où nous mène, dans le cauchemardesque suppôt de nuits
parfaitement glaçantes,
L'outrance souveraine d'autres néants qui nous attendent,
Royaumes racoleurs d'une déraison optimiste.
L'aile de la folie passe, attirante, dans une espèce de flirt aguicheur,
Nous entraînant dans un élan infini vers des passions indéfinies.

Puis vient le temps de la sagesse, de la distance et de la lucidité envers la vie.
Il y a comme un rejet du noir et même parfois rejet de l'azur qui peut encore être du noir.
Le rire qui n'était que celui du désespoir, peu à peu s'éclipse.
Pour laisser place à un sourire timide.

Entre la ténèbres du noir et le premier frisson de lumière,
entre l'absence et la promesse d'une présence définitive cependant déjà évaporée,
apparaît la vérité d'une émotion.
Une émotion sublimée au contact d'amitiés éternellement fugitives
et d'enthousiasmes durablement éphémères.
Tout cela d'une richesse et d'une complexité exceptionnelles.

La vie est un torrent
Qui charrie de la boue.
Mais à savoir en capter les fragrances et les couleurs,
elle sait être d'une beauté confondante, nous invitant,
ultime privilège, dans les harmonies chatoyantes de son chant d'éblouissement.

Dès lors, dans la boue du torrent, seules les pépites respirent encore.

P. MILIQUE

 

21/11/2013

LE RIRE CLAQUE COMME UNE GIFLE...

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Œuvredu "peintre de l'extrême":IBARA

 

LE RIRE CLAQUE COMME UNE GIFLE...


Le rire claque comme une gifle...
Et relègue tous mes codes si rigidement définis
Au rang d'accessoires désuets.

Je suis homme de soleil et de nuit.
Je suis homme limité,
Repoussant aveuglément l'échéance
Au-delà des bornes du possible
Sans jamais atteindre les lieux extrêmes de l'excès.
Balancement perpétuel entre ombre et lumière.
Refus et embrasement.
Avec la capacité quand même
De percevoir à nouveau l'amitié du temps.

Le rire claque comme une gifle...
Dans l'impalpable hésitation de l'absence.
C'est toujours une souffrance sans nom
Que de vivre dans l'appréhension de ses faiblesses,
De chercher des étincelles entre les mots
Dans l'irrémédiable conscience de leurs mystères.
Et croire en leur pouvoir total
Au moment où ils favorisent l'irruption du merveilleux,
Et qu'ils deviennent simplement colporteurs de bonheur,
Diffuseurs d'incendies
Dans l'évidence d'un feu qui couve sous la glace,
Le regard fixé sur la ligne céruléenne de ma rêverie.

Le rire claque comme une gifle...
Et c'est la décomposition progressive
D'un destin pourtant librement assumé.
Le poids de la déchéance me prive
Des délices jouissifs du repentir.
Ma difficulté d'être séjourne dans un vide central,
Parangon de mes ombres d'antan,
Et je sombre dans le drame prédateur de mes illusions
Au sein de mon désespoir,
Dans l'impossible reconquête
Des paradis de l'enfance et de l'innocence perdues.

Le rire claque comme une gifle...
Brûlure incroyablement douloureuse.


P. MILIQUE

14/10/2013

A FAIRE SAIGNER LE BLEU DU CIEL 2

au magma present de l'ecriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

A FAIRE  SAIGNER  LE  BLEU  DU  CIEL

2


La question maladivement obsédante de certains est de savoir

S'il existe une vie après la mort.

Mais, sommes-nous simplement sûrs qu'il y en ait une avant ?

 

Moi-même qui me sens à l'instant tragiquement dépourvu,

Sais que son univers n'est pas vide.

Je connais les sources les plus secrètement dissimulées

De ses vagabondages  toujours recommencés.

Parce que je crois que j’écris !

C'est ma souffrance clandestine, présente, inaudible, indéchiffrable.

Je suis un montreur de mots qui brouille les images.

Au quotidien, je fréquente ce lieu de forte lumière intérieure.

Un espace de création personnelle, terre sublime et misérable,

Où se racontent le désespoir et le désarroi d'un homme

Qui se heurte à l'ancestrale brûlure du mystère.

(A SUIVRE...)


P. MILIQUE

06/10/2013

EFFROI RESTITUE

au magma present de l'ecriture

 

 

EFFROI RESTITUE

 

Un fond de désespoir formidable et dilettante

Exprime le pourquoi de la béance humaine.

 

A trainer sa détresse, cela donne l'impression

De la véritable délivrance que pourrait être

L'effroi restitué dans l'acceptation de l'événement.

 

Pas d'abattement ni de sentiment d'injustice

A tenter le passage, à franchir clandestinement

Cette mort que le destin sourit d'offrir douce...

 

La Mort, c'est juste du noir et puis rien d'autre!...

 

P.  MILIQUE

05/10/2013

LE RIRE AU CŒUR

au magma present de l'ecriture

 

LE  RIRE  AU  CŒUR

 

On a beau battre les cartes, les retourner en tous sens

Et contempler toues les improbables boules de cristal,

Dans ce monde hirsute il apparaît plus que marginal

D'imaginer l'horizon comme peint aux couleurs pessimistes.

 

La perte de chaque instant  vécu aux heures qui agonisent

Investit le chant tragique d'une marque inaltérable

Qui ne laisse d'autre répit que de courte durée.

 

A constater combien nous bâtissons aujourd'hui

Les conditions de notre propre disparition,

Se mure dans la permanence le désespoir lassé

En goût acharné à ne plus être au demain ébloui. 

 

Il est inutile de se laisser aller à redouter

Le moment à venir ou plus aucun ciel ne sera visible

Car il sait qu'au moment d'exécuter ce qui sera son apothéose,

Il aura la force d'y succomber dans l'apaisé d'un rire au cœur.

 

P.  MILIQUE

14/09/2013

ANOMALIE FATALE

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ANOMALIE FATALE

 

Comment exister, apaisé, dans ce délaissement

Entre le désespoir alourdi de désillusion

Et l'immense curiosité qui les anime?

 

Ultime abandon dans la conscience sourde d'un vide

Assez énigmatique pour que le soleil reste introuvable.

 

Le désenchantement lié à la détresse génèrent

L'anomalie fatale, l'ultime plongée dans le chaos,

Dans le choix assumé du renoncement, puis de la mort.

 


Entremêle alors une existence de froid et de grande solitude

Que même l'amour d'une femme ne parvient plus à réchauffer

Aux braises de sens et de valeurs magnifiquement désengagés.

 

P.  MILIQUE

02/09/2013

UN VIVANT ACCESSIBLE AU REGARD

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UN VIVANT ACCESSIBLE AU REGARD

 

Je veux que le temps ralentisse,

Qu'il s'étire jusqu'à l'extrême.

Je te sais si fatiguée parfois.

 

Je ne veux plus de ce grand froid

Qui t'envahit, de cet étau de pierre

D'une brutalité sourde et fulgurante

Qui sans délicatesse te broie le corps.

 

Je veux que tu provoques l'éclat de rire

De cet hiver irrémédiable preneur d'aise,

Prétentieux obscène qui s'installe en toi.

 

Je ne veux plus de ces nuits trop longues

Où les pleurs ravinent ton visage de larmes,

Réceptacle d’un trop-plein de douleurs liquides.

 

J’aimerais tant te retrouver à naviguer encore

Sur les routes prédéterminées de l’impatience.

 

Je veux que tu cesses de bercer ta détresse

Aux murmures de désespoirs circonspects.

Que tu cesses d’être absente à  toi-même,

De porter ce fardeau de souffrances cachées,

Blessures secrètes à l’énigmatique confus de toi.

Que tu ne saccages pas ton présent de regrets.

Que tu disperses tes étouffants cauchemars

Dans les noires vapeurs de l’immédiat.

 

Je veux que chaque obstacle se fasse tremplin

Pour traverser, dans la voluptueuse légèreté,

La passerelle joyeuse pour l’inconcevable.

Je veux que tu t’éprouves moins fragile,

Que ta vie soit balisée de traces ordinaires,

Que tu saches être, et que tu saches devenir.


(A SUIVRE....)


P. MILIQUE

18/08/2013

LES DÉRIVES DU DESTIN

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LES DÉRIVES DU DESTIN

 

La nuit, au cœur même des abris les plus improbables,

Tous les espaces bruissent, enveloppés d'anachronismes,

Du murmure lancinant émanant des mots imprimés.

 

C'est que l'essentiel de l'activité existant en ce lieu

Réside dans la boulimique profusion de livres stockés.

 

Rencontre fondamentale avec ces temps de lectures

Ouverts sur le bourdonnement accessible

Des complaintes rares et incandescentes

Qui accentuent encore les dérives apitoyées d'un destin

Où les désespoirs s'inondent d'un unique soleil noir.

 

P.  MILIQUE

13/08/2013

DOULEUR D'AIMER

 

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DOULEUR D'AIMER

 

C'est un concentré de féminité au regard étincelant.

 

Lui, se rend compte soudain qu'il a vécu jusque-là dans son attente,

Et qu'elle lui offre avec tellement de générosité,

Cette histoire qui sera la leur.

Parce que c'est un être tout d'amour et de tendresse,

Générateur de complicités bouleversantes

Qui ajoutent tellement de sens au mot-partage.

 

Il a grandi dans sa solitude,

Et c'est dans un état de grande fragilité

Qu'il se retrouve à se nourrir

De tous ces émois bruissants et foisonnants.

Il obéit, mécaniquement, à des impulsions intérieures inexplicables

Qui l'ouvrent à la découverte de sa capacité d'amour.

 

Les voilà ensembles, cœurs de porcelaine aux regards séduits,

A traquer les instants fragiles, les moments inoubliables.

De ces moments de prodigieuse harmonie où le temps soudain aboli

Provoque la rareté d'un état d'exaltation sublimée

Qui rend possible l'éblouissement immédiat.

Et, c'est l'inconcevable d'une réalité qui donne la main à l'imaginaire,

Pour atteindre à l'impossible pureté.

Pour fixer les enchantements d'un absolu d'émotions d'où s'extrait,

Souverain, leur diamant intérieur.

 

Il sait maintenant concevoir pour elle l'ivresse d'un amour perdu.

Un amour aux yeux serrés, sur fond de passion incestueuse

Qui adoucit les blessures du passé mais qui exprime

Encore, sa vulnérabilité.

Le bonheur a de tout temps eu partie liée avec le chagrin.

En devenant diaphane, il devient éphémère.

Même quand il est, croit-on, bien construit et solidement étayé,

Un jour il se meurt de trop d'évidences et,

Toutes les pauvres certitudes patiemment élaborées volent en éclats.

Tombe alors le froid glacial du crépuscule.

 

Il connaît alors le jour le plus désenchanté de sa vie.

Un jour fracassé de la plus aride sécheresse.

Il se sait condamné encore au lent naufrage

D'une vie ordinairement amenuisée.

Il entre dans un long tunnel extraordinairement sombre et froid,

Avec en lui la sourde désespérance

D'un temps définitivement immobile.

 

Il a pleuré comme jamais. Il s'est senti dépossédé.

L'échec lui est tellement insupportable,

Avec son lot de souffrances qui le mènent,

Au silence d'une douleur minérale.

Il est devenu un homme tourmenté.

Il est devenu un homme qui pleure.

 

Cependant, ils ont tellement mal,

Qu'il ne savent plus que se consoler mutuellement.

 

Et il ne l'abandonne, condamné, qu'avec la certitude

De l'ultime à la retrouver à jour.

Alors, avec cette envie furieuse et lancinante

De ne plus être ce qu'il ne sera jamais

Il s'enfonce, au comble de l'égarement,

Dans les avenues noires et encombrées

De la douleur d'aimer.

 

P. MILIQUE

 

26/07/2013

POURQUOI ÉCRIT-ON CE QU'ON NE DIT PAS ?

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POURQUOI ÉCRIT-ON CE QU'ON NE DIT PAS ?

 

Pourquoi écrit-on ce qu'on ne dit pas ?

 

Il faut être attentif à toutes les dissonances,

A toutes les cassures potentielles.

Ce sont elles qui constituent, inépuisables,

Les sources du désenchantement

Et contribuent à emmêler un peu plus encore

L'écheveau tumultueux de ce grand naufrage qu'est la vie.

Il serait inconsidéré,

Même par immense lassitude,

De banaliser le cheminement qui nous mène

Jusqu'au désastre final,

Jusqu'à l'inéluctable.

 

Qu'il est donc douloureux d'éprouver à ce point

Le sentiment trop présent de ce qui fuit,

De ce qui passe, de ce qui meurt !

Et vaine la tentative de calfatage

Des fissures sournoises de la vie.

 

Il faut pourtant bien s'attacher à sauvegarder l'essentiel.

Et crever un jour l'abcès obsédant du désespoir.

Celui de nos existences démontées.

 

Certes nos échecs sont criants, nos réussites sont invisibles,

Aussi invisibles que les ténèbres durant l'éclat du jour.

Alors, il s'agit d'entrer en dissidence,

Ne plus être du nombre des égarés.

Et s'obstiner à creuser un autre sillon

Pour aller encore d'étonnements en éblouissements.

Pour que la couleur de l'inquiétude

Se soumette enfin à celle de l'espoir.

 

Et l'on se mure dans un silence qui ne sert

Qu'à masquer nos angoisses.

Cela nous sert aussi à oublier le temps qui enterre nos rêves.

Car il y a tant d'autres choses derrière nos illusions

Que l'on ne dit pas !

Alors, on l'écrit...

 

P. MILIQUE